DECARBOXYLATION DES CANNABINOIDES
Les trichomes de la plante fraîche sont riches en cannabinoïdes et terpènes, mais sous leur forme acide (THCA, CBDA, CBGA), qui ne produisent pas l'effet recherché par les consommateurs. Pour obtenir cet effet il est indispensable de décarboxyler ces molécules, éliminant le groupe carboxyle (COOH) obtenant ainsi les formes actives plus communément connues de tous: THC, CBD, CBG...
L'affinage, à température ambiante, permet d'obtenir, après un minimum de quelques semaines, une décarboxylation partielle et progressive des formes acides.
Il est indispensable de décarboxyler le cannabis pour cuisiner des aliments au cannabis, récréatif ou médicinal, tout comme pour réaliser des crèmes, onguents ou huiles destinés à l'usage topique.
La décarboxylation peut être accélérée en chauffant les cannabinoïdes. Voir les courbes ci-dessous.
A noter que le temps nécessaire à la décarboxylation du CBD est environ deux fois plus long que celle du THC.
La décarboxylation du kief nécessite une durée moitié moins longue.
Les trichomes de la plante fraîche sont riches en cannabinoïdes et terpènes, mais sous leur forme acide (THCA, CBDA, CBGA), qui ne produisent pas l'effet recherché par les consommateurs. Pour obtenir cet effet il est indispensable de décarboxyler ces molécules, éliminant le groupe carboxyle (COOH) obtenant ainsi les formes actives plus communément connues de tous: THC, CBD, CBG...
L'affinage, à température ambiante, permet d'obtenir, après un minimum de quelques semaines, une décarboxylation partielle et progressive des formes acides.
Il est indispensable de décarboxyler le cannabis pour cuisiner des aliments au cannabis, récréatif ou médicinal, tout comme pour réaliser des crèmes, onguents ou huiles destinés à l'usage topique.
La décarboxylation peut être accélérée en chauffant les cannabinoïdes. Voir les courbes ci-dessous.
A noter que le temps nécessaire à la décarboxylation du CBD est environ deux fois plus long que celle du THC.
La décarboxylation du kief nécessite une durée moitié moins longue.
Décarboxylation du cannabis au four (têtes et/ou feuilles)
Viser une température de 120ºC, mais sans perdre de vue que les fours domestiques n'ont pas la précision du matériel de laboratoire, et pourront présenter une variation d'environ 15ºC entre la température réelle et celle affichée. Il est donc conseillé d'utiliser un thermomètre pour four afin de mesurer la température réelle dans le four.
Emietter un peu les fleurs pour augmenter la surface de contact avec la chaleur, et les placer dans un plat sur une feuille de papier alu ou sulfurisé. Enfourner et laisser au four pendant 60 mn à 120 °C pour décarboxyler le CBD (45 minutes pour décarboxyler le THC) .
Le plus important sera de rester à proximité afin de ne pas brûler votre cannabis. L’herbe doit changer progressivement de couleur en étant toastée. Si vous sentez que l’odeur ou que la couleur change trop vite baissez votre four. Il est plus risqué d’avoir une température trop élevée que moins. Laisser refroidir, et l'herbe est prête à l'emploi. Vous pouvez la stocker dans une pot en verre, dans un endroit frais et sec.
Un de ses rares inconvénients est l'odeur intense dégagée pendant le procédé. On peut alors choisir de réaliser ce processus en plaçant les fleurs dans un bocal en verre résistant à la chaleur. Ainsi les terpènes vaporisés resteront dans le bocal et seront en majorité réintégrés dans la plante pendant le refroidissement.
Décarboxyler le cannabis au bain marie
Il s'agit de cuire les produits (têtes et/ou feuilles) autour de 100°C et pendant une période plus longue, en les plaçant dans un pot ou un sac de cuisson étanche plongés dans l'eau à ébullition. Cette technique offre les meilleurs arômes et textures.
Pour ce faire, nous émietterons les fleurs et les placerons dans le sac adéquat. Nous le laisserons au bain marie pendant 3 ou 4 h pour obtenir du CBD (1h30 à 2h pour décarboxyler le THC) puis nous laisserons refroidir avant de l'utiliser ou de le conserver.
Décarboxylation du kief (fabrication du haschich)
Dans tous les cas décrits ci-dessous - exceptée la dernière avec le four -, la décarboxylation du kief reste partielle et approximative et est en général poursuivie par quelques semaines d'affinage ou par combustion quand le kief est fumé.
» Le roulage
C’est une des méthodes les plus lentes et les plus laborieuses, mais aussi une de celles qui produisent le meilleur haschish:
"Tu peux utiliser les bourgeons comme les feuilles. Assure-toi d’avoir les mains propres et que ton produit soit complètement sec. Tu dois alors le faire rouler, soit entre tes paumes ou alors entre le pouce et l’index. Continue jusqu’à ce qu’un petit film, puis une couche résineuse, se soit formés sur ta peau. Quand tu en as suffisamment, il suffit de gratter la peau pour la faire tomber, et ensuite la comprimer et la pétrir longuement pour en faire une boulette de hash."
» Le briquet et le papier alu
Voir la deuxième partie de la vidéo:
» Le fer à lisser ou à repasser avec papier sulfurisé.
"Plie le papier sulfurisé et mets le skuff (kief) à l’intérieur. Ensuite, passe avec le fer sur le papier en pressant, pas jusqu’au point de le brûler, mais suffisamment pour chauffer le kief afin qu’il devienne compact. Répéte la même opération 2 ou 3 fois."
» Au four
Appliquer la même méthode que pour les têtes (vois ci-dessus) mais diviser les temps de cuisson par 2.