Les quatre principesextraits de "La révolution d’un seul brin de paille" écrit par Masanobu Fukuoka en 1975 (voir le livre entier dans la biblio du menu "Potager") 1) Ne jamais labourer ou retourner la terre Le premier principe de l’agriculture sauvage est de ne pas cultiver, c’est-à-dire ne pas labourer ou retourner la terre. Pendant des siècles les agriculteurs ont tenu pour établi que la charrue était essentielle pour faire venir des récoltes. Cependant, ne pas cultiver est le fondement de l’agriculture sauvage. La terre se cultive elle-même, naturellement, par la pénétration des racines des plantes et l’activité des microorganismes, des petits animaux et des vers de terre. “La terre se cultive elle-même, naturellement, par la pénétration des racines des plantes et l’activité des micro-organismes, des petits animaux et des vers de terre.”
2) Ne pas insérer de compost Le second principe est de ne pas utiliser de compost préparé et encore moins de fertilisant chimique. Les hommes brutalisent la nature et malgré leurs efforts ils ne peuvent pas guérir les blessures qu’ils causent. Leurs pratiques agricoles insouciantes vident le sol de ses aliments essentiels et l’épuisement annuel de la terre en est la conséquence. Laissé à lui-même, le sol entretient naturellement sa fertilité, en accord avec le cycle ordonné de la vie des plantes et des animaux. (Pour fertiliser Mr Fukuoka fait pousser une légumineuse en couverture du sol, le trèfle blanc, remet la paille battue sur les champs et ajoute un peu de fumier de volaille)
3) Ne jamais désherber Le troisième des principes de l’agriculture sauvage consiste à ne pas désherber au cultivateur ni aux herbicides. Les mauvaises herbes jouent leur rôle dans la construction de la fertilité du sol et dans l’équilibre de la communauté biologique. C’est un principe fondamental que les mauvaises herbes devraient être contrôlées, non éliminées. “La nature, laissée seule, est en parfait équilibre” selon Fukuoka
4) Ne pas dépendre des produits chimiques Le quatrième et dernier principe est de n’avoir aucune dépendance envers les produits chimiques. Depuis le temps que des plantes faibles se sont développées, conséquence de pratiques contre nature telles que le labour et la fertilisation, la malade et le déséquilibre des insectes sont devenus un grand problème en agriculture. La nature, laissée seule, est en parfait équilibre. Les insectes nuisibles et les maladies des plantes sont toujours présents, mais n’atteignent pas, dans la nature, une importance qui nécessite l’utilisation de poisons chimiques. L’approche intelligente du contrôle des la maladies et des insectes est de faire pousser des récoltes vigoureuses dans un environnement sain.